SÉRIE (8/10) – Ils sont rentrés dans nos foyers, ont été admirés, adulés même. Jusqu’à leur chute, souvent fatale, étalée dans la rubrique faits divers. Ce volet retrace la trajectoire de l’animatrice de « Discorama », une pionnière qui a confessé les meilleurs artistes de son temps. Avant une douloureuse traversée du désert.
Maxime le Forestier, Catherine Lara, Barbara et tant d’autres. Denise Glaser a été la première à croire en leur talent. Elle leur a offert un coup de projecteur qui s’est révélé décisif : un long passage dans « Discorama », une émission diffusée entre 1959 et 1975 le dimanche à 12h30, suivie par des millions de Français. Elle est ainsi devenue l’une des pionnières de l’histoire du petit écran avec des entretiens marqués par des silences qui, paradoxalement, ont fait beaucoup de bruit.
Son goût pour la musique est né dès ses très jeunes années. Attirée par le classique, mais pas encore par les variétés, elle rêve, enfant, de devenir pianiste. À Arras, où elle est née et où ses parents tiennent un magasin de vêtements et de tissus, « À la maison bleue », elle prend des cours de solfège et déchiffre des partitions en affichant un talent évident. Son professeur de musique lui promet un bel avenir auquel la guerre va mettre un terme prématuré. Sa famille étant juive, la boutique…
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