Son identité ne figure pas sur la stèle du square Alain-Grossman à Saint-Étienne, où sont gravés les noms des 21 enfants stéphanois morts en déportation. Et pour cause, tout le monde, y compris les historiens, ignorait son existence jusqu’alors.
Pourtant, Maurice Diamant, un jeune belge d’origine juive âgé de 9 ans, a été victime de la barbarie nazie. Lors de la rafle du 26 août 1942, commanditée par le gouvernement de Vichy, sous les ordres de René Bousquet, secrétaire général de la police, le garçon et Gitla, sa maman, âgée de 44 ans, ont été interpellés au Chambon-Feugerolles. Ils ont ensuite été transférés au Groupement de travailleurs étrangers à Feurs, où ils ont rejoint Juda, le papa, arrêté quelques jours avant.
Une déportation encore inconnue exhumée par les recherches d’un historien local
Déportés à Drancy avec ses parents, Maurice et sa maman sont évacués en train, dans le convoi n° 27 en direction d’Auschwitz, le 2 septembre 1942. Deux jours plus tard, ils sont gazés dans le…