Une opération de contrôle de certains commerces s’est déroulée dans la nuit de vendredi 9 à samedi 10 mai à l’ouest et à l’est de la ville ainsi que dans le Vieux-Nice. Polices municipale et nationale, douanes, agents de l’Urssaf, des Finances publiques, du service réglementation de la Ville de Nice et du Conseil national des activités privées de sécurité ont contrôlé « une vingtaine d’établissements sur lesquels on avait des alertes ou des doléances », explique Anthony Borré, premier adjoint au maire de Nice délégué à la Sécurité.

Et de poursuivre: « Nous avons procédé à trois fermetures immédiates pour hygiène: un établissement de restauration rapide avenue Saint-Augustin et deux snacks, l’un avenue de la Californie et l’autre à Carras. »

Trois autres établissements pourraient subit le même sort très prochainement. « Nous demandons à la préfecture, puisque ça ne concerne pas l’hygiène, leur fermeture. Il s’agit de deux pubs du Vieux-Nice: le premier rue Benoît-Bunico, où il y avait de la consommation de cannabis et de cocaïne, le second rue Raoul-Bosio où le dispositif incendie était inexistant. Le troisième établissement est la discothèque Le Montecristo, place de l’Armée-du-Rhin, où on a constaté l’absence d’autorisation préfectorale, du travail dissimulé et la présence de ballons qui peuvent servir à la consommation de protoxyde d’azote », souligne Anthony Borré.

Au bilan de cette soirée s’ajoutent trois procès-verbaux pour nuisances sonores et d’autres pour infractions liées au droit du travail. Un véhicule ambulant a par ailleurs été contrôlé avec 27 burgers et 44 tacos avariés. Des procès-verbaux ont également été dressés pour des individus qui urinaient dans l’espace public. Et des rappels à la réglementation des terrasses ont été administrés à certains bars et restaurants.

« Dans le Vieux-Nice, comme ailleurs, nous poursuivrons les contrôles »

« Dans le Vieux-Nice, comme ailleurs, nous poursuivrons les contrôles. Quand les gérants ne tiennent pas leurs établissements, il y a des rixes ou des accidents. Nice doit offrir des lieux de fête mais il est hors de question que ça se fasse au détriment de la tranquillité et de la sécurité », rappelle le premier adjoint.

Anthony Borré met en avant « la cellule d’intervention mutualisée de la police municipale. En 2024, elle a mené 81 opérations conjointes avec les services de l’État. 828 commerces ont été contrôlés, entraînant 112 fermetures administratives, 12 avertissements, 25 rappels à la loi et 1.254 procès-verbaux ou procédures. Ces opérations ont permis de mettre au jour 63kg de tabac de contrebande, 85 bouteilles de protoxyde d’azote, 450 cigarettes électroniques présentant des substances dangereuses et plus d’une tonne de denrées alimentaires impropres à la consommation. »