Un cessez-le-feu… pour rien ?

Après quatre jours de confrontation militaire à leur frontière, et alors que les attaques s’étaient encore intensifiées samedi matin entre l’Inde et le Pakistan, Donald Trump avait, le premier, fait part sur son réseau Truth Social et sur X qu’un cessez-le-feu «total et immédiat» avait été convenu entre les deux parties samedi après-midi.

Mais quelques heures plus tard les deux pays se sont accusés mutuellement de violer cette trêve. «Nous demandons au Pakistan de prendre les mesures appropriées pour répondre à ces violations et traiter la situation avec sérieux et responsabilité», a lancé le secrétaire du ministère indien des Affaires extérieures, Vikram Misri.

Des journalistes de l’AFP ont entendu une série de fortes détonations samedi soir à Srinagar, la principale ville du Cachemire indien où la défense antiaérienne est entrée en action.

Face aux accusations de l’Inde, le Pakistan dit «maintenir son engagement à appliquer fidèlement» le cessez-le-feu convenu. Les forces armées pakistanaises «gèrent la situation avec responsabilité et retenue» , a avancé le ministère, accusant l’Inde de commettre elle-même des violations du cessez-le-feu.