Derrière des arguments prétendant servir l’intérêt général, cela sert les visées électoralistes d’une droite en échec à Paris depuis 2001.
Quelle mouche a piqué les macronistes ? Alors que nous sommes à moins d’un an des élections municipales, la vieille idée de réforme du scrutin PLM (Paris, Lyon, Marseille) refait son chemin. La proposition de loi votée à l’Assemblée nationale doit être débattue prochainement au Sénat.
Déposée par deux députés Renaissance parisiens, elle se pare d’arguments qui n’ont, en réalité, aucune valeur. Le premier : l’idée que cette réforme permettrait enfin aux habitants des villes concernées d’élire directement leur maire. Cette promesse est un mirage.
Faut-il rappeler que les Français n’élisent nulle part leur édile au suffrage universel direct ? Ils votent pour un conseil municipal à qui il revient ensuite d’élire le maire. C’est d’ailleurs ce qui fait qu’il est possible de changer de maire sans retourner aux urnes, par simple réunion du conseil municipal. Cette réforme ne changera donc…