Malgré le récital de son équipe samedi soir au stade Vélodrome de Marseille face à Toulon (16-50), le manager toulousain n’a pas digéré la défaite contre l’UBB en coupe d’Europe.

Un récital, huit essais inscrits, un triomphe 50 à 16 face à Toulon devant 70.000 spectateurs, samedi soir au stade Vélodrome de Marseille dans le cadre de la 23e journée du Top 14. Insuffisant cependant pour effacer les regrets d’Ugo Mola, encore sous le coup de l’élimination du Stade Toulousain en demi-finale de Champions Cup, une semaine plus tôt, face à l’UBB.

«Le manager est resté scotché à dimanche dernier, a avoué Ugo Mola au micro de Canal+ après la rencontre. On a encore quelques démons à sortir dans les semaines qui vont venir, parce qu’on n’avait pas le droit de montrer un visage comme ça. Même si on a fait bonne figure la semaine dernière, on avait besoin de remettre les choses dans l’ordre.»

On va continuer de se remettre en question parce qu’il ne faut pas qu’il y ait une réaction épidermique et plus rien derrière.

Ugo Mola

«À 15 contre 14, le fait de tenir le ballon, de tenter, de jouer, d’oser et d’être plus audacieux… Ce sont des choses que nous n’avons pas faites la semaine dernière. On ne va pas y rester des années mais ça ne fait que conforter ma colère. Malheureusement, la semaine dernière, nous n’avons pas su trouver les bonnes clés. Mon discours n’a très certainement pas été à la hauteur de l’événement. On va continuer de se remettre en question parce qu’il ne faut pas qu’il y ait une réaction épidermique et plus rien derrière. Il faut qu’il y ait plus jusqu’à la fin. Il reste trois matchs de championnat, peu importe qu’on soit déjà en demi-finale, ce qu’on veut, c’est finir premiers.»

Il a également évoqué la blessure de son jeune arrière belge Matias Remue et la commotion subie par Romain Ntamack. «Ça fait quatre ou cinq saisons où il y a peu de trêves, peu de récupérations. Ce groupe est meurtri, on perd encore du monde ce soir (samedi soir). Mais il y a des comportements de joueurs de rugby qui me paraissent quand même assez incroyables. Ce sport est génial quand on le joue, pas quand on le regarde et qu’on laisse les autres le faire.»