Un groupe de pêcheurs sud-américains a été secouru mercredi par un thonier, a annoncé la marine équatorienne vendredi.Ces derniers avaient disparu en mer quelques jours après leur départ de Lima mi-mars.Leur état de santé est stable, a-t-il été précisé.
Survivre en pleine de mer pendant deux mois, avec le strict minimum. C’est le défi qu’ont relevé, bien malgré eux, cinq pêcheurs, originaires du Pérou et de Colombie, qui ont été secourus ce mercredi après 55 jours de dérive avant de fouler la terre ferme ce samedi, a annoncé la marine équatorienne, dans une publication sur son compte X.
Les cinq hommes, qui avaient quitté la baie de Pucusana, au sud de Lima au Pérou, le 12 mars, ont fait face à un incident technique deux jours après leur départ.
Ils n’avaient ni démarreur ni lumière ni quoi que ce soit qui fonctionne avec une batterie
Maria Fares; capitaine de frégate dans la marine équatorienne
« Ils n’avaient ni démarreur ni lumière ni quoi que ce soit qui fonctionne avec une batterie », a expliqué le capitaine de frégate Maria Fares, membre de la marine équatorienne, à l’agence Associated Press, précisant qu’un dommage à l’alternateur avait engendré des dysfonctionnements des systèmes de navigation et de communication.
#Galápagos | Gracias a las coordinaciones realizadas por la @armada_ecuador , fueron recibidos cinco náufragos: tres de nacionalidad peruana y dos de nacionalidad colombiana. Según la información recabada, permanecieron 55 días a la deriva, desde el 12 de marzo hasta el 7 de mayo,… pic.twitter.com/T4UnPYzXzN — Armada del Ecuador (@armada_ecuador) May 10, 2025
Selon elle, le groupe de pêcheurs a survécu en attrapant quelques poissons qu’ils ont fait bouillir et en buvant de l’eau de pluie mais aussi de l’eau de mer.
C’est finalement un thonier équatorien qui a repéré et pris en charge les naufragés le 7 mai après 55 jours de dérive. Ces derniers ont été conduits vers les îles Galápagos, où ils ont retrouvé la terre ferme trois jours plus tard. Leur état de santé est toutefois décrit pour l’heure comme « stable ». Ils devraient prochainement pouvoir regagner leur pays et leurs proches.
A. LG