Publié le
11 mai 2025 à 15h53
Son avis n’a pas bougé d’un iota. Constant dans ses prises de position sur la fin de vie, l’ancien maire de Paris Bertrand Delanoë (PS) a de nouveau exprimé son opinion à propos de ce thème qui sera abordé dès ce lundi 12 mai 2025 à l’Assemblée nationale dans le cadre de la proposition de loi sur l’aide à mourir. Interrogé dans La Tribune dimanche, l’ex-édile de la capitale, de 2001 à 2014, a appelé à légiférer pour ne plus « perd (re) de temps ».
« Un droit nouveau » avec « le discernement de la personne concernée »
« On ne peut plus attendre », a ainsi clamé l’ancien sénateur de Paris, qui avait soutenu la candidature d’Emmanuel Macron en 2017 et en 2022. Source de nombreuses divergences au sein de la classe politique, et même au sein du gouvernement, la fin de vie fait son retour dans l’hémicycle. Et ce, alors que la dissolution avait provoqué son report en juin 2024.
Désormais, le sujet est scindé en deux propositions de loi : l’une sur les soins palliatifs et l’autre sur l’aide à mourir. Une manière, selon Bertrand Delanoë, de « rendre plus difficile l’adoption » du texte.
Or, d’après lui, cette loi « de liberté » représente un « droit nouveau » pour les malades, dont certains sont confrontés à « des situations insupportables ». Face aux réticences de certains, qui soulignent le risque d’une absence de libre arbitre du patient, l’ancien maire rétorque : « ce droit doit être exercé avec le discernement de la personne exercée ».
Au sein de la profession des médecins, l’aide active à mourir recueille une majorité d’opinions favorables. Selon un sondage Ifop, commandé par l’Association pour le droit à mourir dans la dignité, 74 % des praticiens souhaitent une légalisation, comme le rapporte La Tribune. Reste à savoir si les députés iront dans ce sens. Ils seront soumis à un vote le 29 mai prochain.
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