RÉCIT – Le chef de la diplomatie française a tenté à Alger de relancer le dialogue entre la France et l’Algérie après huit mois de crise diplomatique.
Une visite au pas de charge. Un entretien entre ministres des Affaires étrangères. Une rencontre avec le président Tebboune. « Tout cela a un air de déjà-vu », murmure-t-on à Paris en espérant tout de même « que toute cette énergie déployée sera cette fois suivie de faits ». Dimanche 6 avril, Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, a passé la journée à Alger pour relancer le dialogue entre Alger et Paris après huit mois d’une crise diplomatique inédite.
Arrivé en milieu de matinée, le chef de la diplomatie a d’abord passé, selon ses services, 1h45 avec son homologue Ahmed Attaf puis en format élargi, pour discuter des « irritants », ces « divergences » pour reprendre les termes du ministre, qui contribuent à tendre la relation bilatérale. Avec Ahmed Attaf, les échanges ont été « approfondis, francs et constructifs dans la droite ligne de l’échange entre les présidents Macron et Tebboune », se concentrant sur « les sujets régionaux et la relation…
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