Dans le cadre de la 3e édition du Festival d’astronomie de Provence, une conférence a eu lieu à l’Étincelle sur le thème des exoplanètes vues du télescope spatial James Webb. La salle de conférences était bondée et l’astronome Élodie Choquet a su partager avec beaucoup de pédagogie, les révélations du plus grand télescope et le plus complexe jamais envoyé dans l’espace. Nous avons voulu en savoir plus auprès de cette jeune scientifique.
Quels sont les sujets principaux de vos recherches en tant qu’astronome ?
Notre principale activité au laboratoire d’astrophysique de Marseille (LAM) consiste à essayer de déceler de quoi sont composées ces exoplanètes grâce à des méthodes de traitement d’images notamment.
Est-ce important pour vous de présenter vos recherches au plus grand nombre dans de petites communes ?
Cette mission de vulgarisation est importante grâce notamment au festival. Nous accueillons aussi des écoles, on organise des parrainages ainsi que la réception du public au moment de la fête de la science en particulier.
Quelles sont les dernières informations majeures révélées par le télescope spatial James Webb ?
Ce télescope a été construit en 11 ans et possède un miroir de 6,5 m de diamètre, il permet d’appréhender les atmosphères des exoplanètes, leur masse, leur température même si on ne perçoit qu’un point. Ces planètes sont à 12/13 années-lumière voire plus. Une année-lumière correspond à 900 milliards de km environ. À ce jour on n’a pas encore découvert une planète avec la même atmosphère que la Terre, il faudra un télescope encore plus puissant.