Le président Trump découvre l’existence de porte-greffes américains enracinant les vignes françaises et revendique la propriété des États-Unis sur tout le vignoble hexagonal selon le principe d’extraterritorialité de la valeur ajoutée du matériel végétal exporté. Une nouvelle menace tenant du poison d’avril.

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ar on terroir pour le président américain. « Qu’est-ce que j’apprends, que les vins français si fiers et arrogants de leurs terroirs millénaires sont en fait produits depuis 200 ans sur des pieds de vignes américains ? Ont-ils jamais dit merci ? Je vais appeler Macron pour prendre possession de ces vignobles : qu’il n’essaie pas de noyer le poisson ! » s’emporte Donald Trump sur son réseau Trout Social. Après les désirs d’annexion du Canada, du Groenland et du canal de Panama, voici que les vignobles français sont dans le viseur territorial du président américain pour avoir recours aux porte-greffes américains ayant permis de résoudre la crise sanitaire du XIXème siècle : les ravages du phylloxéra, l’insecte américain rongeant les racines de la vigne et causant sa mort.


Les bénéfices des pieds de vigne sauvés par le greffage n’ayant pas été déclarés à l’impôt américain, le principe d’extraterritorialité de l’administration fiscale s’applique selon la porte-parole de la Maison Blanche, April Fish. « Les Français sont comme tous les Européens, ils vivent à nos dépens. S’il n’y avait pas les États-Unis, vous parleriez allemand et vous boiriez de la bière tiède » aboie Donald Trump depuis Washingthon. Si vous vous demandez s’il y a une faute de frappe sur la capitale américaine, sachez que cette menace n’est évidemment qu’un innocent poisson d’avril alors que les menaces américaines de taxer les vins et spiritueux européens en général et français en particulier pèsent de manière bien réelle. Espérons qu’un peu d’humour soit bourbon pour la santé…


Les poissons d’avril auxquels vous avez échappé :


On a déconné » : Lederc et Licll n’achèteront plus de vins à prix indécents. Plus de prix bradés ou de promos indécentes pour les vins vendus dans les rayons des deux enseignes qui se sont distinguées par des promotions en dessous des coûts de production. Promis, juré, on ne les y reprendra plus. Les enseignes Lederc et Licll font amende honorable après s’être distinguées par des prix agressifs ces dernières années dans leurs rayons dédiés aux vins, autant à l’achat qu’à la vente. « Le vrai prix des bonnes choses implique de ne pas tondre le producteur » indique Michel B. « J’avoue, on a déconné à force de jouer à fond l’argument du pouvoir d’achat des clients, alors qu’on appauvrissait les territoires où nous sommes installés » ajoute Michel-Edouard L. C’est ce qui s’appellerait battre sa coupe, du moins si c’était vrai.


Le calvaire de la loi Evin avec Maud Eration. Témoignage choc : « on écrit, dit et répète partout qu’il faut consommer les boissons alcoolisées avec modération. Ma vie est un enfer, je n’en peux plus. Pitié, mettez « Maximum deux verres par jour et pas tous les jours » ou « à consommer avec juste un peu de mesure » ! » Maxime Homdevairepargeoure et Justin Peudemesure indiquent à la rédaction leurs oppositions totales à ces propositions.


LVMH lance un champagne breton : Mouette et Chardon. Pernod-Ricard penserait à lancer Ker rier Jouët.