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Le Nouvel Obs
Publié le
11 mai 2025 à 19h02, mis à jour le
11 mai 2025 à 20h01
Le pape Léon XIV au Vatican le 9 mai 2025. VATICAN MEDIA / HANS LUCAS VIA AFP
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Bluesky
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Temps de lecture : 3 min.
Récap
Vous n’avez pas suivi l’actualité de ce week-end des 10 et 11 mai ? « Le Nouvel Obs » vous a préparé une séance de rattrapage.
Vous avez décroché de l’actualité ces deux derniers jours ? « Le Nouvel Obs » vous propose un résumé des principales informations à retenir de ces samedi 10 et dimanche 11 mai.
Guerre en Ukraine : Zelensky se dit « prêt » à des pourparlers avec Moscou
Volodymyr Zelensky a demandé ce dimanche à la Russie de s’engager à respecter dès lundi un cessez-le-feu de 30 jours, tout en se disant « prêt » à des pourparlers directs avec Moscou jeudi.
« Nous attendons un cessez-le-feu total et durable, à partir de demain, pour fournir une base nécessaire à la diplomatie », a écrit le prédident ukrainien sur X, ajoutant : « J’attendrai Poutine en Turquie jeudi. Personnellement. J’espère que cette fois, les Russes ne chercheront pas d’excuses ».
L’Ukraine et ses alliés européens, de concert avec les Etats-Unis, ont adressé samedi un ultimatum à Moscou pour accepter un cessez-le-feu « complet et inconditionnel » de 30 jours à partir de lundi, faute de quoi la Russie s’exposerait à de nouvelles « sanctions massives ».
Sans évoquer directement cette proposition, le président russe a reproché aux Européens de traiter la Russie « de manière grossière et à l’aide d’ultimatums » et estimé que toute possible trêve devrait s’inscrire dans des discussions « directes » avec Kiev. « La Russie est prête à des négociations sans aucune condition préalable […]. Nous proposons de commencer dès jeudi prochain, le 15 mai, à Istanbul », a déclaré Vladimir Poutine.
L’Ukraine avait déjà proposé à plusieurs reprises ces dernières semaines des trêves de 30 jours à la Russie, toutes rejetées par Moscou.
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Retour au calme entre Inde et Pakistan après de violentes tensions
Les armes se sont tues dimanche à la frontière entre l’Inde et le Pakistan au lendemain du cessez-le-feu qui a mis fin à une confrontation militaire qui a duré quatre jours et a été la plus meurtrière depuis des décennies.
Tout a démarré mercredi avant l’aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des camps censés abriter le groupe djihadiste que New Delhi soupçonne d’avoir assassiné 26 civils le 22 avril dans sa partie du Cachemire. Le Pakistan a fermement démenti toute implication dans l’attaque et a aussitôt riposté, replongeant les deux puissances nucléaires rivales aux pires heures de leur dernier conflit ouvert, en 1999. INde et Pakistan ont multiplié les attaques de drone, les tirs d’artillerie et les frappes de missiles.
Selon leurs décomptes très partiels et invérifiables, ces combats auraient causé depuis mercredi la mort d’une soixantaine de civils dans les deux camps.
Croix celtiques, tatouages et saluts nazis : un millier de militants d’ultradroite défilent à Paris
Un millier de militants d’ultradroite, parmi lesquels des délégations de partis néonazis allemands ou hongrois ont manifesté dans Paris, encadrés et protégés par les forces de l’ordre, samedi 10 mai. Les militants, vêtus de noir et le visage masqué pour dissimuler leur identité, ont marché entre Port-Royal et la rue des Chartreux au son de tambours, et scandant le slogan d’ultradroite « Europe Jeunesse Révolution ». L’un de ces tambours, blanc avec des flammes rouges, était le même modèle que celui des Jeunesses hitlériennes, rapporte « Libération ».
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Déposée en préfecture par Maylis de Cibon, ancienne assistante parlementaire de plusieurs élus du RN et militante au groupuscule Luminis, la manifestation avait initialement été interdite, les autorités arguant d’un risque de troubles à l’ordre public. Mais le tribunal administratif de Paris avait finalement suspendu cette mesure, estimant dans un jugement rendu vendredi soir que « la même manifestation organisée l’année dernière n’avait donné lieu à aucune poursuite de manifestants ».
La contre-manifestation antifasciste avait, elle, été interdite par les autorités.
Retailleau s’oppose à la loi sur la fin de vie
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau s’oppose à la proposition de loi sur l’aide à mourir qui sera débattue à partir de lundi 12 mai à l’Assemblée nationale. Ce texte est « profondément déséquilibré » et « fait sauter tous les verrous. Ce n’est pas un texte d’apaisement, c’est un texte de rupture anthropologique », affirme le ministre Les Républicains dans un entretien accordé au média d’extrême droite le « Journal du dimanche ». « Je me battrai, parce que notre société a besoin de soins palliatifs, pas d’une légalisation de l’euthanasie », prévient Bruno Retailleau, à propos de la proposition de loi déposée par Olivier Falorni (apparenté Modem).
Les députés ont approuvé fin avril la proposition de loi en commission des Affaires sociales pour permettre à des malades avec une « affection grave et incurable » qui « engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale » et ne supportant plus leurs souffrances, de recevoir ou de s’administrer une substance létale. Pour la ministre de la Santé Catherine Vautrin, l’ouverture d’une aide à mourir est « essentielle pour celles et ceux dont la souffrance (…) ne peut être soulagée », assurant que cela n’ouvre pas « une rupture anthropologique » en raison des multiples conditions fixées.
L’appel du pape Léon XIV contre la guerre
« Plus jamais la guerre ! », a déclaré le pape Léon XIV depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre de Rome ce dimanche 11 mai, lors de sa première allocution dominicale en tant que souverain pontife, devant plusieurs dizaines de milliers de personnes.
« Tout doit être fait pour parvenir au plus tôt à une paix authentique, juste et durable [en Ukraine] », a-t-il déclaré, plaidant pour que « tous les prisonniers soient libérés et que les enfants puissent retourner auprès de leurs familles ». Il s’est également dit « profondément attristé par ce qui se passe dans la bande de Gaza », et a appelé à ce « que les hostilités cessent immédiatement, que de l’aide humanitaire soit apportée à la population civile épuisée et que tous les otages soient libérés ». « J’ai accueilli, en revanche, avec satisfaction l’annonce du cessez-le-feu entre l’Inde et le Pakistan, et j’espère qu’à travers les prochains pourparlers, un accord durable pourra être rapidement atteint », a-t-il ajouté.
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