« Laissez-moi juste le temps de reprendre mes esprits, je suis en hyperventilation. » La lumière vient de se rallumer dans la salle principale du Grand Rex (Paris, IIe arrondissement). Stéphanie, 22 ans, agite frénétiquement la main devant son visage. Comme elle, quelque 2 000 privilégiés, viennent de regarder, avant tout le monde, le premier épisode de la saison 2 de « The Last of Us », mise en ligne le 14 avril sur la plateforme Max. Un événement que personne, ici, ne pouvait manquer. Après le succès planétaire de la saison 1, couronnée de nombreux prix, c’est peu dire que la suite est attendue : en trois jours seulement, la bande-annonce cumule 158 millions de vues.

Cinq ans séparent les deux saisons. Ellie, interprétée par Bella Ramsey, a désormais 19 ans et donne bien du fil à retordre à Joel, campé par Pedro Pascal. Les deux héros ont trouvé refuge dans une communauté retranchée, protégée des « infectés » de l’extérieur par des murs hauts et infranchissables. La jeune fille, dont personne ne sait ici qu’elle est immunisée contre le champignon parasite qui a décimé l’humanité, est en colère contre celui qui l’a sauvée. C’est de son âge.