CHRONIQUE – Le retard que prend la résolution du conflit en Ukraine est un arbre qui ne doit pas cacher la forêt du grand marchandage américano-russe actuel.
Le long échange téléphonique qu’ont eu, le 18 mars 2025, les présidents américain et russe n’a pas produit l’effet qu’en espérait Donald Trump, à savoir un cessez-le-feu immédiat en Ukraine. Dans sa campagne électorale, le candidat républicain s’était vanté qu’il ne lui faudrait que 24 heures pour faire la paix en Ukraine. Trump rêve d’obtenir le prix Nobel de la paix, distinction qu’Obama avait obtenue sans pour autant faire la paix nulle part.
Il semble que Vladimir Poutine ne soit pas prêt à faire ce cadeau à son homologue américain. Sentant que ses troupes ont le vent en poupe après leur reconquête du saillant de Koursk, le président russe traîne les pieds pour concéder un cessez-le-feu immédiat. Il croit que sa situation militaire sera, dans un mois ou deux, meilleure qu’elle ne l’est aujourd’hui.
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