Un accord de cessez-le-feu a été passé entre Washington et la rébellion du Yémen, sous l’égide d’Oman.

A quelques jours de la visite du président Trump au Moyen-Orient, le sultanat d’Oman a annoncé, le 6 mai, qu’un accord de cessez-le-feu avait été passé entre les Etats-Unis et les rebelles houthis du Yémen. Le président américain a également déclaré « mettre fin aux bombardements », après que les rebelles houthis ont déclaré aux États-Unis qu’ils « ne voulaient plus se battre ». Les Houthis indiquent qu’ils ne cibleront plus de navires internationaux croisant à proximité de leurs côtes, à l’exclusion des navires israéliens.

Faut-il s’attendre à un retour du trafic maritime par cette voie conduisant au très stratégique canal de Suez ? La société de sécurité privée EOS Risk Group invite à la prudence et estime que l’accord « ne devrait pas modifier de manière significative les schémas de trafic maritime dans la mer Rouge à court terme. EOS estime que les volumes de transport maritime resteront relativement stables, car les itinéraires alternatifs autour du cap de Bonne-Espérance sont devenus une stratégie d’atténuation bien établie face aux menaces persistantes dans la région de la mer Rouge ».

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