DÉCRYPTAGE – Le bénéfice est maximal dans les deux à trois ans suivant la vaccination, selon une étude.
Les bénéfices indirects de la vaccination contre le zona émergent progressivement. Après des publications montrant son rôle protecteur contre la maladie d’Alzheimer et d’autres démences, une étude publiée le 6 mai dans la revue European Heart Journal suggère que les sujets vaccinés ont un risque réduit de 23 % d’événements cardio-vasculaires, comme l’accident vasculaire cérébral (AVC), l’insuffisance cardiaque et l’infarctus du myocarde.
Le zona est dû à une réactivation du virus de la varicelle. Après une infection dans l’enfance, ce dernier reste parfois en sommeil dans certains ganglions nerveux. Sous l’effet de l’âge, de la fatigue, d’une maladie ou sans raison apparente, il peut réapparaître sous la forme d’une violente éruption cutanée, causant dans certains cas des douleurs résiduelles intenses. Il est plus fréquent et plus intense après 50 ans. « Le zona a aussi été associé à un risque accru de problèmes cardiaques », précisent les auteurs de l’étude, chercheurs à l’université…
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