“Ces derniers temps, le monde entier a le regard braqué sur l’Allemagne. Car nous avons, au sein de l’Union européenne et du monde, une tâche qui va bien au-delà des frontières de notre pays et du bien-être de notre population.” Voilà ce que le chef de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), Friedrich Merz, a déclaré au Bundestag pour justifier un nouvel endettement colossal – endettement que le Parlement a ensuite validé. Cet investissement est à ses yeux nécessaire pour faire face aux défis actuels de sécurité et de politique extérieure.
Rappelons que Friedrich Merz est un atlantiste pur et dur. Et qu’il a présidé pendant dix ans l’Atlantik-Brücke, une association qui promeut les relations entre l’Allemagne et les États-Unis. Sauf que le retour de Trump à la présidence ébranle sérieusement la foi de Merz en l’amitié américano-allemande. “Je suis choqué par ce que dit et fait Donald Trump”, a-t-il déclaré après que ce dernier a accusé l’Ukraine d’avoir sa part de responsabilité dans la guerre contre la Russie. Merz s’est par ailleurs montré horrifié quand Trump et son vice-président, J. D. Vance, ont publiquement humilié Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche [le 28 février].
Des Taurus pour l’Ukraine ?
L’Allemagne a perdu les faveu
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Deutsche Welle (Bonn)
Créée en 1953, cette radio en 30 langues a l’ambition, à l’instar de RFI, de “présenter l’Allemagne à l’étranger en tant que nation culturelle européenne”. Aujourd’hui, la DW diffuse également des programmes de télévision. Le siège de la radio est à Bonn ; celui de la télé, à Berlin. Elle est financée par des fonds publics de l’État fédéral. Son directeur est Peter Limbourg.
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