RAPHAELLE LOGEROT / AFP
Manifestation massive pour l’interdiction du parti d’extrême droite AfD à la porte de Brandebourg à Berlin, le 11 mai 2025.
ALLEMAGNE – Ils étaient 3000 à Berlin, selon la police. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté ce dimanche 11 mai en Allemagne pour l’interdiction de l’AfD (Alternative pour l’Allemagne), alors que le parti anti-immigration conteste une décision du renseignement intérieur de le classifier comme « extrémiste » de droite.
Les manifestants se sont rassemblés dans plus de 60 villes, de Cologne à Hambourg en passant par la capitale, à l’appel du réseau associatif « Zusammen gegen Rechts » (ensemble contre la droite).
« L’AfD n’est pas un parti normal et ne doit pas être traité comme tel. Il est maintenant temps d’examiner sérieusement l’interdiction du parti », déclare-t-il sur leur site.
« Tous ensemble contre le fascisme »
À Berlin, le rassemblement à l’emblématique porte de Brandenbourg a attiré dans l’après-midi plus de 7 000 personnes selon les organisateurs, 3 000 selon la police.
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« Tous ensemble contre le fascisme » ont-ils scandé, brandissant des drapeaux arc-en-ciel et des pancartes contre le mouvement d’Alice Weidel qui a recueilli 20 % des voix aux dernières législatives.
Quelques jours avant l’investiture du nouveau chancelier Friedrich Merz, les services de renseignement intérieur ont classifié l’AfD comme « extrémiste » de droite, pouvant représenter un danger pour l’ordre démocratique.
L’administration Trump prend fait et cause pour l’AfD
Jeudi, le renseignement intérieur allemand a suspendu provisoirement cette décision en attendant que la justice, saisie d’un recours par le parti, rende sa décision.
La décision a d’ores et déjà provoqué de vives tensions politiques, notamment dans les relations avec l’administration de Donald Trump, qui a pris fait et cause pour l’AfD.
Et ravivé le débat sur son interdiction, sujet épineux pour Friedrich Merz chargé de contenir l’essor de la formation arrivée en deuxième position des élections législatives de février.
« La CDU doit, au plus tard maintenant, faire face aux dangers que représente l’AfD et se positionner clairement », a exigé ce week-end Britta Haßelmann, cheffe de la fraction écologiste au Bundestag, en interview avec le média RND. Jusqu’ici, les conservateurs s’y montrent opposés, pour ne pas renforcer l’AfD dans son rôle supposé de victime.
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