REPORTAGE – Face à la crise climatique, la 19e édition préconise le mariage de l’intelligence artificielle avec celle du vivant. Un propos ardu illustré par des installations parfois spectaculaires.

On était averti : pour aborder cette 19e Biennale de l’architecture de Venise placée sous le signe de l’intelligence, il faudrait faire marcher à plein ses neurones ! Très vaste thème – trop, par la densité et la multiplicité des projets présentés sur des centaines de mètres dans l’Arsenal – que celui choisi par son commissaire, Carlo Ratti, l’architecte et ingénieur italien de 57 ans, profil de chercheur d’avant-garde, yeux pétillants derrière de petites lunettes ovales et look soigneusement étudié en jean et basket. Passionnant sujet aussi – avec le revers d’être hautement intellectuel et pas assez démonstratif, malgré l’abondance d’installations spectaculaires – mis au cœur d’une discipline en total bouleversement.

Les robots font leur apparition

À Venise, la manière d’aborder nouvellement les théories et les méthodes de l’architecture, la façon de construire et d’habiter la ville, les modes de vie en pleine mutation propulsent le visiteur dans le monde de la quatrième dimension. Les robots font leur apparition…

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Le Figaro

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