Ces pierres taillées témoignent de transmissions culturelles à de très grandes distances dans le monde pré-sapiens, ou d’une convergence évolutive étonnante.

Pour le profane, rien ne ressemble plus à un caillou qu’un autre caillou. Mais dès que l’œil est exercé, ces cailloux retrouvés en Chine apparaissent pour ce qu’ils sont : des outils de pierre qui ont pu servir à découper la viande, le bois, les plantes, il y a des milliers d’années. Des pierres qui ont été taillées avec précision, avec un savoir-faire que l’on apparente à des pratiques culturelles bien identifiées.

Dans le sud de la France, les archéologues ont mis au jour l’existence d’une tradition culturelle particulière, dite « Quina » (du site de La Quina, à Gardes-le-Pontaroux en Charente), répandue dans le sud-ouest du pays, mais également sous une autre forme dans la vallée du Rhône ou en Italie. Dans une étude publiée dans les Comptes rendus de l’Académie nationale des sciences des États-Unis (PNAS) , une équipe internationale révèle la présence de tels outils au cœur de la Chine sur le site archéologique de Longtan, dans le Yunnan. Une surprise qui interroge sur les…

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Le Figaro

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