Par
Rédaction La Presse de la Manche
Publié le
12 mai 2025 à 10h34
Daniel Lesage, dans son ouvrage inspiré de faits réels, La Chorchyire mal aimée (la sorcière mal aimée), invite à découvrir un épisode assez peu connu et peu glorieux de la Seconde Guerre mondiale : le roman conte le destin d’une jeune femme tourmentée par les vicissitudes de la vie, pendant et au sortir de la guerre.
Dans son style caractéristique, empreint de réalisme aux couleurs du terroir, de sagacité et d’humour, l’auteur propose de revisiter les heures sombres de l’Occupation faites de restrictions, d’humiliations et parfois de choix scabreux.
Fin des années 60
Et aussi de pénétrer le singulier prolétariat des abattoirs de la Villette à Paris au siècle dernier, tout en explorant les mœurs et traditions de ressortissants d’un petit village rural du Cotentin à la fin des années 60.
Le roman d’un réalisme absolu, écrit sans complaisance, conte avec humanisme l’histoire de cette femme qui sera appelée la Chorchyire dans le Cotentin.
En résumé
Dans son onzième livre de société, Daniel Lesage, évoque ainsi d’une manière romancée, cet aspect peu connu de la Seconde Guerre mondiale, à savoir : la vie et le destin réservé aux femmes Françaises, qui, avant même que le Service du travail obligatoire (STO) soit imposé aux jeunes hommes, ont délibérément choisi, pour diverses raisons, de s’exiler en Allemagne et de contribuer à l’effort de guerre nazi.
Au moins 80 000 Françaises auraient travaillé dans le Reich entre 1940 et 1945, et il aura fallu de nombreuses années pour mettre fin à la stigmatisation sans nuances de ces « travailleuses civiles » exilées et les réintégrer socialement dans la société d’après-guerre.
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Une trentaine d’années plus tard, en 1969, dans un petit village rural du Cotentin, la population est intriguée par d’étranges visiteurs à la recherche d’une ermite, surnommée la Chorchyire, exilée dans la commune depuis des décennies.
La Chorchyire ne serait-elle pas l’une de celles qui seraient parties travailler en Allemagne soutenir l’effort de guerre nazi et ainsi pallier les terribles restrictions dont souffrait sa famille ?
De notre correspondante Catherine CHAUMET
Présentation et dédicaces au festival « Éclosion » les 17 et 18 mai 2025 au château de Martinvast. Renseignements complémentaires, tél. : 06 07 38 08 35
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