Ligue 1 (34e journée). OGC Nice – Stade Brestois, samedi (21 h)
À Brest, cette éventualité a déjà germé. « On ne sait jamais ce qui peut se passer dans l’extra-sportif », déclarait, par exemple, Hugo Magnetti, au sortir de la victoire face à Lille (2-0). La situation financière autour de l’Olympique Lyonnais, actuel septième de Ligue 1 et virtuellement qualifié pour un barrage de Ligue Conférence (en cas de victoire du PSG face à Reims en finale de Coupe de France), se révèle particulièrement nébuleuse. À tel point que Brest et Lens, huitièmes et neuvièmes du championnat, pourraient bien hériter d’un ticket inattendu pour la coupe d’Europe.
L’UEFA ne prévoirait pas d’exclusion
Alors que l’étau se resserre autour du club rhodanien, contre qui la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG) a prononcé, cet hiver, une rétrogradation à titre conservatoire, l’interrogation se pose autour de sa participation à une future compétition européenne. Si, dans les faits, rien n’empêche la participation d’un club de deuxième division (comme Guingamp en 2009-2010), l’UEFA pourrait se réserver le droit de statuer d’une qualification ou non, en prenant en compte la stabilité financière.
D’autant plus que l’instance européenne semble avoir pris les devants concernant l’OL : d’après L’Équipe, l’UEFA aurait proposé un accord comprenant de lourdes sanctions financières mais pas d’exclusion des compétitions européennes, à moins que le club ne refuse cet accord.
Si l’OL manque à l’appel, la place pour le 8e
Dans le cas où l’Olympique Lyonnais ne pourrait tenir son rang en barrages de la Ligue Conférence, il serait remplacé « par le club le mieux placé qui le suit dans le classement de la division supérieure du championnat national de la même association nationale », en l’occurrence le huitième de Ligue 1.
Le Stade Brestois défendra cette huitième place lors de la 34e journée, où un déplacement à Nice l’attend pour finir la saison. « Finissons du mieux possible, et on verra bien ce qu’il se passe, convenait Éric Roy avant Lille. Je ne me projette pas sur le malheur des uns pouvant faire le bonheur des autres. » La saison dernière, les Girondins de Bordeaux avaient attendu le début du mois d’août pour connaître leur sort définitif, et une rétrogradation en N2.