Les États-Unis suspendent l’utilisation du vaccin vivant, atténué à dose unique, contre le chikungunya de Valneva, chez les personnes âgées (plus de 60 ans), jusqu’à l’achèvement des enquêtes en cours sur des effets indésirables graves signalés. Cette mesure fait après une décision identique (pour les plus de 65 ans, cette fois), déjà prise par la France et l’Union européenne, après un décès suspect à la Réunion.
Encéphalite et complications
Ces deux personnes âgées avaient été vaccinées dans l’île, frappée par une épidémie très importante de chikungunya. Un octogénaire a développé une encéphalite, que les autorités françaises jugent très probablement liée au vaccin, et un septuagénaire a subi des complications mortelles de sa maladie de Parkinson, un développement dont le lien avec la vaccination apparaît moins certain.
Valneva « demeure engagée à respecter les normes de sécurité les plus strictes et à échanger de manière proactive avec les autorités sanitaires dans tous les territoires où le vaccin IXCHIQ ® est approuvé », précise dans un communiqué la société. Plus de 40 000 doses, de ce vaccin source d’espoir, auraient été utilisées à ce jour dans le monde entier.
À noter que la campagne de vaccination chez les personnes âgées de 18 à 64 ans se poursuit à La Réunion, afin de lutter contre l’épidémie actuelle de chikungunya. Épidémie qui a déjà frappé plusieurs dizaines de milliers de patients, et tué douze d’entre eux.