Du riz, des pâtes, des noisettes et du thé… dans la grande salle du centre social Le Colibri, à La Cotonne, un drôle de petit marché s’est installé ce mercredi après-midi. Derrière les tables, chargées de seaux de farine et de sucre, de bidons d’huile ou de lessive, des bénévoles enfilent leurs gants.

« On a commandé trois kilos de noix de cajou », annoncent deux adolescents, en tendant un grand sachet. Une bonne quantité qui sera facturée à cette famille 21 euros, soit 7 euros le kilo… contre environ 17 euros dans un magasin bio traditionnel.

Des prix moitié moins chers pour les plus précaires

Créée en 2021, l’antenne stéphanoise du réseau national Vrac œuvre pour permettre aux plus précaires d’avoir accès à une alimentation bio à petits prix. Chaque mois, les adhérents passent commande parmi une liste fournie par l’association, qui centralise le tout, achète les aliments en grosse quantité puis les revend, au détail, à prix coûtant… voire moins.

Car, selon leur lieu de vie et leur…