La colère ne désemplit pas sur le site chimique de Jarrie. Ce lundi, l’intersyndicale de l’usine Arkema est en déplacement au siège de l’entreprise, en région parisienne, pour prendre part aux négociations organisées dans le cadre du plan de licenciement. Les syndicats sont bien déterminés à faire entendre raison à la direction, qui a refusé la semaine dernière d’accorder une indemnité supra-légale aux futurs licenciés au motif qu’elle souhaite “privilégier la recherche d’un reclassement interne ou externe”.

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Cette décision est perçue comme « un manque de respect » pour les salariés concernés qui, sur place, ont décidé de se mettre à nouveau en grève et de couper les accès à l’usine dans le but de faire plier la direction. Ce lundi, alors que les discussions se poursuivent, le blocage s’est étendu. « L’ensemble du site est bloqué, le parking est fermé, personne ne travaille aujourd’hui », explique l’un des ouvriers.

En milieu d’après-midi, un véritable bras-de-fer s’est entamé à Colombes (Hauts-de-Seine). L’intersyndicale réclame 60 000 € de prime supra-légale, un montant qu’elle estime « cohérent avec les moyens de l’entreprise ». Qu’obtiendra-t-elle à l’issue des discussions ?