La maison de quartier des Dervallières, à Nantes, va accueillir une rencontre – conférence Esclavage, enjeux d’un héritage présent, accompagnée d’une exposition, consacrée aux commémorations pour la mémoire de l’esclavage, à l’initiative de la Maison de l’Afrique et de l’association malgache Hetsika. « Il sera question notamment de résilience mais aussi du passé de Nantes en tant que ville esclavagiste et de ses conséquences dans la durée, précisent Mariam Sao, présidente de la Maison de l’Afrique, et Barbara Cardoso, chargée de développement. Les intervenants se demanderont comment écrire l’histoire de Nantes à partir de son vécu colonial. »

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Hetsika, implantée à Nantes depuis vingt ans, abordera essentiellement « l’ampleur de l’esclavage dans les rizières de Madagascar », annonce son président, Vonjy Andrianataoandro, pour qui la date de la rencontre revêt une importance particulière : « C’est le jour anniversaire de notre révolution culturelle »

Le fil conducteur des échanges menés par Antonio de Almeida Mendès, sera le corps noir africain et sa marchandisation, tandis que la rencontre sera coanimée par Gwen Rakotovao et le metteur en scène Jean-Luc Raharimanana, tous deux malgaches.

Mardi 13 mai, à 18 h, maison de quartier des Dervallières, 5, rue Auguste-Renoir, à Nantes, contact@maisonafrique-nantes.org