Certes, ce n’est pas aussi hilarant qu’un Mathieu Valbuna casqué sur la pelouse de Mayol, filant à l’essai pourchassé par les golgoths Matt Guiteau et Delon Armitage. Pourtant ce dîner feutré, servi ce lundi soir au pied de la Corniche, était tout aussi important. Pour un homme, Pascal Olmeta. Son association, « Un sourire, un espoir pour la vie ». Douze printemps ont décliné depuis le match caritatif mettant en scène son club de cœur et le RCT, mais l’ancien gardien de l’OM (1990-93) reste fidèle à sa terre d’adoption. Histoire de récolter des fonds pour mener tout au long de l’année ses actions auprès des enfants malades et les familles (voyages, spectacles, repas de Noël…), l’inimitable Corse a convié hier soir « ses amis » au Nhow hôtel de Marseille.
Au menu de cette soirée de gala, un concert, une vente aux enchères (tableaux, maillots de Rabiot et un autre dédicacé par les joueurs du RC Toulon) et, bien entendu, d’appétissantes assiettes dressées par les chefs de Gourméditerranée. L’histoire retiendra qu’Adel Dakkar, hôte de la soirée, et ses compères toqués (Vincent Poëtte, Franck Paté, Fabien Torrente, Lionel Levy… et non Pierre Mignoni, même si sa tenue, chemise blanche sur t-shirt blanc, en a dupé plus d’un) ont servi, après le cocktail, une dorade aux asperges, houmous maison, vierge de petits pois, salicorne et kumquat. La suite ? Un Saint-marcellin et sa confiture d’olives, puis un dessert mariant fraise et rhubarbe. Les 220 couverts ont apprécié…
Parmi eux, des visages (très) connus au pied de la Bonne Mère. Des anciens partenaires, comme Éric Di Meco ou Jean-Pierre Papin, et compagnons de route olympienne (Jean-Pierre Bernès, Alain Soultanian, Robert Nazaretian), mais aussi Moussa Maaskri et Bengous… cherché par un certain JPP, impatient de le trouver dès son arrivée. « C’est normal d’être ici. Je sais ce que c’est d’avoir une association (« Neuf de cœur »), notre fille a eu quelques soucis de santé, et à quel point c’est important que les amis tendent la main, insiste le Ballon d’Or 1991. Pascal est un ami. Il peut m’appeler à n’importe quelle heure, je serai là pour lui. »
« Lui » justement, ravi, savourait l’une des plus belles victoires de sa vie. « Quand j’étais joueur, j’allais souvent dans les hôpitaux pour voir les enfants. J’ai toujours dit que quand j’arrêterai le foot, ce serait pour m’occuper des autres, se souvient Pascal Olmeta, épaulé dans sa tâche par son épouse et ses enfants. Cette année, par exemple, on avait une loge au Vélodrome. Cela nous permettait de sortir les familles de ce quotidien qui les chagrine. Leur sourire est la plus grande des richesses. Comme quoi, il n’y a pas que l’OM qui vous donne le sourire… »
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