DÉCRYPTAGE – Lundi, les députés ont entamé la lecture des deux propositions de loi sur la fin de vie par une discussion générale. Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, y a fixé ses lignes rouges.

Un an après le coup de théâtre de la dissolution, l’Assemblée nationale se penche une nouvelle fois sur la délicate question de la fin de vie. Avant le débat sur les lois dédiées aux soins palliatifs et à l’aide à mourir, les députés issus de tous les groupes se sont exprimés dans le cadre d’une discussion générale.

Sur la question «vertigineuse» de la fin de vie, la ministre de la Santé, Catherine Vautrin a fixé des « limites essentielles» pour l’aide à mourir. Plutôt qu’un libre choix entre euthanasie et suicide assisté, la ministre souhaite en premier lieu faire de «l’auto-administration» de la substance létale par le patient la règle.

L’aide à mourir « ne s’adressera qu’aux patients en phase avancée d’une maladie grave et incurable et dont le pronostic vital est engagé», a-t-elle également promis, en reprenant les termes de la proposition de loi. Confrontée à la crainte que l’euthanasie ou le suicide assisté puissent concerner des patients ayant encore plusieurs années à vivre, elle a…

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Le Figaro

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