C’était l’un des principaux arguments des partisans de la sortie de l’Union européenne, lors du référendum de 2016 : la possibilité, pour le Royaume-Uni, de négocier des accords commerciaux bilatéraux beaucoup plus favorables aux intérêts britanniques que ceux obtenus par Bruxelles.
« Nous allons ouvrir un nouveau chapitre de notre histoire en signant des accords de libre-échange dans le monde entier, en plus de ceux que nous avons déjà avec 63 pays », déclarait alors Boris Johnson à ses supporters alors qu’il négociait la sortie de l’UE en tant que Premier ministre après le référendum. Douglas Carswell, élu du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni, avait de son côté affirmé en 2017 qu’un accord de libre-échange avec les États-Unis serait « relativement facile à obtenir. »