Posted On 13 mai 2025
Le livre « la Meute » sur LFI rédigé par deux journalistes de gauche devrait avoir des retombées à Grenoble. Il révèle en effet que « Hugo Prévost a été investi en toute connaissance de cause. Juste avant les législatives, sa victime avait rappelé les faits à l’état-major de LFI ».
En juin 2024 l’étudiant manifestant professionnel Hugo Prévost est devenu Député LFI de Grenoble avec le soutien actif d’Eric Piolle et d’Elisa Martin. Il a démissionné en septembre de son mandat quand la pression interne de ses victimes de violences sexistes et sexuelles s’est faite très forte en interne. LFI a préféré le sacrifier qu’affronter les procédures transparentes et contradictoires de la justice.
Piolle avait choisi de faire la rentrée scolaire 2024/25 avec le jeune Député Hugo Prévost (LFI) sur un … toboggan
« DES DIZAINES DE PERSONNES CONNAISSAIENT LES ACCUSATIONS »
Les journalistes Charlotte Belaïch et Olivier Pérou, auteurs du livre, expliquent que « les dirigeants insoumis racontent avoir été alertés le 23 septembre par leur Commission interne. Pourtant, dans le microcosme de la gauche militante, des dizaines de personnes connaissaient les accusations qui pesaient sur cet ancien syndicaliste étudiant ».
« L’UNION ÉTUDIANTE » APPORTAIT UNE MAIN D’OEUVRE BON MARCHÉ À PIOLLE
Le rejeton a en effet fondé à Grenoble « l’Union Etudiante » afin d’apporter au parti une main d’œuvre bon marché, en 2020 en pleine ascension Rouge/verts locale alors que Piolle et sa bande prenaient tous les pouvoirs. C’est au sein de celle-ci que les étudiantes auraient été victimes de ces violences.
E. PIOLLE ET E. MARTIN ONT PENSÉ QUE LES VICTIMES SE TAIRAIENT
Au plan local comme au plan national on ne voit pas comment Eric Piolle et Elisa Martin pourraient prétendre avoir ignoré ce que « des dizaines de personnes connaissaient » et ce dont « l’état major de LFI avait été informé » au moment de donner l’investiture. Ils ont pourtant soutenu Hugo Prévost estimant probablement que les victimes se tairaient par solidarité politique.
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Eric Piolle, Lucille Lheureux, les sensibles à la violence faites aux femmes, tout sourire, soutenant Hugo Prévost en étant certainement informés des faits qui l’ont amené à démissionner de son mandat de Député…
UNE SÉRIE DE VIOLENCES SEXUELLES ET SEXISTES
Le cynisme absolu est leur règle de conduite. Leur comportement de secte bien décrit par « La meute » fait le reste. Mais ce nouveau rebondissement ouvre une nouvelle affaire sur un autre front que celui de l’argent liquide et le favoritisme. La crédibilité du discours sur le féminisme, le sexisme, le patriarcat est détruite. Rappelons que le dossier Hugo Prévost fait suite à celui de Julien Bayou le Député Verts contraint de démissionner se son poste de secrétaire national, de Denis Baupin, Vice Président (Verts) de l’Assemblée Nationale contraint de démissionner pour les mêmes raisons après que son parti ait couvert ses agissements une dizaine d’années !
LOCALEMENT LE CAS D. BAUPIN A ÉTÉ COUVERT
Maryse Oudjaoudi alors la membre locale du bureau National des Verts, dont le mari Georges Oudjaoudi est membre du groupe Piolle à la Métro, avait d’ailleurs couvert son ancienneté en expliquant qu’on ne savait que depuis un an pour Baupin. On sait ce qu’il en est aussi d’Adrien Quattenens.
LE MANAGEMENT TOXIQUE DE H. PRÉVOST AVAIT DES AVANTAGES
Cette pratique si éloignée des déclarations enflammées explose avec Hugo Prévost : le militant entièrement grenoblois, qui a crée un réseau local et national avec « l’union étudiante » branche de LFI, avait bien quelques défauts dans le « management » un peu toxique à l’égard d’étudiantes terrorisées par ses méthodes. Mais le résultat était là : des hordes de jeunes lobotomisés venaient frapper aux portes des grenoblois pour sa campagne législative et mobiliser les électeurs. Un siège de Député vaut bien un accommodement avec les principes affichés.
Manuel Bompard, Elisa Martin, Hugo Prévost, Eric Piolle : le premier, membre de l’état major de LFI, était officiellement informé des faits reprochés à Hugo Prévost avant son investiture. Il n’en n’a pas touché un mot à Elisa Martin et Eric Piolle qui n’ont rien entendu des dizaines de grenoblois qui connaissaient ces accusations ?
T. BOUHAFS, LUI, N’AVAIT PAS DE FORCE MILITANTE À OFFRIR
C’est d’ailleurs certainement pour cette force militante que « le management » très particulier de Prévost permettait qu’il a été soutenu. Tandis que Taha Bouhafs a été, lui, éliminé dans le Rhône pour les mêmes accusations qui n’ont semble t-il pas tenu ! Lex-candidat expliquait avoir « sous-estimé la puissance de ce système quand il veut vous broyer ». Selon les auteurs de « la Meute » il dérangeait surtout Sophia Chikirou, la députée LFI réputée très proche de Jean-Luc Mélenchon dont il était devenu lui-même proche. C’est la Cour sous Mao.
L. RUFFIN FAIT SEMBLANT D’IGNORER TOUTES CES MÉTHODES D’ACCÈS AU POUVOIR
À quoi ça tient les « violences sexuelles et sexistes » ! Il est bon que ces tartufferies soient exposées au grand jour. C’est dans ce champ de mines que Laurence Ruffin, la candidate de Piolle à la mairie, joue les oies blanches, faisant semblant d’ignorer toutes ces méthodes détestables d’accès au pouvoir. Il faudra bien qu’elle s’en explique au nom de ses mandants. Les grenoblois veulent savoir si elle les cautionne, si elle veut les poursuivre. Ou si elle veut, peut, rompre.
LES GRENOBLOIS NE SE LAISSENT PLUS MANIPULER
Avec ces affaires la majorité municipale sortante ne pourra pas maintenir le » débat » à ses poncifs et à son entre soi. Comme au centre ville la semaine dernière et partout dans la ville, sur tous les sujets, les grenoblois ne se laissent plus ni manipuler, ni endormir.