Le débat sur la reconnaissance de l’État palestinien est aussi revenu à l’agenda. En amont d’une conférence attendue en juin aux Nations Unies, le président français Emmanuel Macron a proposé de procéder à une reconnaissance mutuelle d’Israël et de la Palestine.
« L’initiative de la France et de l’Arabie saoudite est suivie avec beaucoup d’intérêt », a rappelé Maxime Prévot selon qui « l’enjeu n’est pas de savoir si le gouvernement Arizona veut ou ne veut pas reconnaître un État palestinien ». « Il est prévu de le faire. La question est de savoir à quelle condition. » Pour le chef de la diplomatie belge, « le momentum sera peut-être celui de juin […], peut-être que ce sera plus tard… mais la reconnaissance est inscrite dans les astres ».
« L’urgence, c’est d’empêcher que des gens continuent de mourir de faim, de soif »
Pour le Namurois, ce débat ne doit pas occulter la priorité du moment : « Qu’on ne se trompe pas d’urgence. L’urgence n’est pas, malgré la portée symbolique, de reconnaître dans les 24 heures l’État palestinien. L’urgence, c’est d’empêcher que des gens continuent de mourir de faim, de soif ».
Le ministre a développé une séquence en trois actes. « Un : faire en sorte que le blocus humanitaire saute. Deux : que l’on puisse avoir un cessez-le-feu et que les bombes arrêtent de tomber. Et bien entendu à l’agenda, on conserve la reconnaissance de l’État palestinien. »