DÉCRYPTAGE – Contre le chikungunya et la dengue, l’addition de plusieurs techniques permettent d’endiguer la propagation des insectes vecteurs.
L’épidémie de chikungunya sévit depuis maintenant plusieurs semaines à La Réunion, avec, depuis août 2024, plus de 100.000 personnes infectées sur 900.000 habitants. Un drame sanitaire, qui, dans les années à venir, ne saurait se limiter aux régions et départements d’outre-mer. Car déjà la dengue, et peut-être bientôt le chikungunya ou Zika, n’est plus le triste monopole de zones tropicales lointaines. Le risque que ces maladies transmises par des insectes représentent pour la France métropolitaine, et pour l’Europe en général, est bien réel.
La multiplication des échanges et le changement climatique favorisent l’implantation des espèces de moustiques vecteurs de ces maladies. Et « cette année, la transmission de la dengue est particulièrement élevée dans le monde », explique Marion Vittecoq, directrice de recherche et coordinatrice du thème écologie de la santé à la Tour du Valat, centre de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes à Arles.
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