Pendant l’année 2018, 13 074 nouveaux cas de cancers de la vessie ont été diagnostiqués en France. Les principales victimes sont les hommes qui représentent 81 % des cas. Le cancer de la vessie est le septième cancer le plus fréquent. Moins médiatisé qu’Octobre rose ou Mars bleu, le mois de mai est lui dédié à ce cancer qui prend naissance dans les cellules de la vessie.
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Aux premiers stades de la maladie, il est possible que le patient ne ressente aucun symptôme. Par la suite, le principal signe de la maladie est la présence de sang dans les urines. Cette hématurie se retrouve chez la grande majorité des patients. « Le saignement apparaît souvent à la fin de la miction. Les urines peuvent être légèrement rosées, rouge foncé ou bordeaux selon l’intensité du saignement », détaille la Fondation pour la recherche sur le cancer. Dans certains cas, la quantité de sang est trop faible pour être observée à l’œil nu.
Un examen des urines
Mais ce n’est pas la seule manifestation de la maladie. Les patients atteints par un cancer de la vessie peuvent également remarquer des mictions plus fréquentes, des brûlures aux toilettes, des difficultés à uriner, un faible jet, etc. Cette maladie peut également provoquer des cystites plus fréquentes chez les patients et un besoin pressant d’uriner. Ce cancer peut aussi se manifester par des douleurs au niveau du bassin ou du bas du dos. La présence de ces symptômes doit pousser à une consultation médicale rapide afin de réaliser un bilan de santé et de faire pratiquer une analyse d’urine.
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Comme le détaille Gustave Roussy, le diagnostic de cancer de la vessie est confirmé par la réalisation d’une échographie de l’appareil urinaire et un examen des urines qui vise à rechercher si les urines contiennent des cellules cancéreuses. « Le diagnostic sera finalement confirmé par l’analyse anatomo-pathologique de la tumeur, dont un fragment est prélevé pendant la cystoscopie, associée à une résection transurétrale de la vessie (RTUV) », note Gustave Roussy sur son site internet.
D’après les données diffusées par le site internet Elsan (Institut privé de radiothérapie de Metz), les patients diagnostiqués entre 2010 et 2015 ont un taux de survie moyen à 5 ans de 55 % chez l’homme et 49 % chez la femme.