« Je pense que si Vladimir Poutine refuse de se rendre en Turquie, ce sera le signal ultime que la Russie ne veut pas mettre fin à cette guerre, qu’elle n’est pas disposée à négocier », peut-on lire sur un communiqué publié, ce mardi, sur le site de la présidence ukrainienne citant Andriï Iermak, le bras droit de Zelensky.
Après que les alliés européens de Kiev lui avaient enjoint de déclarer un cessez-le-feu de 30 jours à partir du 12 mai, Vladimir Poutine s’était déclaré prêt, ce samedi, à des discussions « directes » entre Russes et Ukrainiens le 15 mai à Istanbul. Volodymyr Zelensky avait répondu en proposant de rencontrer Poutine « en personne » dans cette même ville.
Donald Trump possiblement présent
Le Kremlin a refusé mardi de commenter l’appel lancé par le président ukrainien.
« La partie russe continue de se préparer aux négociations qui doivent avoir lieu jeudi. C’est tout ce que nous pouvons dire. Pour l’heure, nous ne prévoyons pas de commenter davantage », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Interrogé sur la composition de l’équipe de négociation russe, Peskov a également botté en touche : « Dès que le président le jugera nécessaire, nous l’annoncerons ».
De tels pourparlers directs seraient inédits depuis les premiers mois de l’invasion russe 2022, quand des discussions entre négociateurs russes et ukrainiens avaient échoué à mettre fin au conflit.