Publié le
13 mai 2025 à 10h46
Pas un panneau dans la rue, pas de scellés sur la porte et surtout aucun signe visible depuis l’extérieur. Comme s’il ne s’était rien passé, à peine 12 h plus tôt, dans la rue du Petit-Cours, une voie étroite qui longe le cours Carnot, à Elbeuf (Seine-Maritime).
C’est ici que les pompiers sont intervenus, dans la soirée du lundi 12 mai 2025, pour évacuer les habitants d’un immeuble qui présentait des risques inquiétants d’effondrement.
Les planchers menacent de s’effondrer
« Ce sont les locataires qui ont prévenu les pompiers, vers 21 h 30, retrace le maire de la commune, Djoudé Merabet, au lendemain des faits. Ils ont dû entendre des craquements… C’est un immeuble qui a un certain nombre de pathologies. »
Pourtant, ce petit bâtiment n’était pas dans le viseur de la mairie, qui mène une guerre contre le logement insalubre.
Il faut bien dire que le problème n’est pas visible depuis la rue, où la façade de l’immeuble paraît être en bon état.
Au lendemain des faits, il n’y a aucun signe de danger apparent sur la façade de l’immeuble, depuis la rue. ©Le Journal d’ElbeufVidéos : en ce moment sur Actu
« Heureusement, hier soir, il y avait un pompier expert en bâtiment. Ils ont fait des sondages et ils ont vu qu’il y avait des planchers qui menaçaient de s’effondrer. Ça ne se voyait pas sous les revêtements de sol », poursuit le maire d’Elbeuf.
Trois immeubles évacués
Par mesure de précaution, tous les locataires de cet immeuble ont été évacués et relogés pour la nuit. Pour ne prendre aucun risque, la mesure a été élargie aux deux immeubles mitoyens, le temps pour la Ville et ses services techniques de mesurer les risques.
En tout, sept personnes ont été hébergées à l’hôtel par le CCAS. « Les autres ont été prises en charge par des proches », indique Djoudé Merabet. Selon les pompiers, une personne a été conduite à l’hôpital.
Cliquez ici pour visualiser le contenu
Pour le moment, l’élu indique qu’un arrêté a été pris pour interdire le passage des voitures dans cette voie très étroite. Ensuite, concernant la bâtisse, ce sont les services techniques qui estimeront si des réparations seront suffisantes ou s’il faudra prendre un arrêté de péril pour interdire l’accès au bâtiment et assurer la sécurité de ses anciens occupants.
En attendant, Djoudé Merabet espère entrer en contact avec le propriétaire de l’immeuble, pour mieux comprendre les circonstances qui auraient pu mener à un drame et trouver des solutions.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.