ENTRETIEN – L’ailier sud-africain et double champion du monde, qui a passé sept ans en France, évolue désormais à Tokyo. Une expérience de vie autant qu’un challenge sportif. Le Figaro l’y a rencontré.
Oscillant entre un japonais encore balbutiant et un anglais mâtiné d’un accent sud-africain rocailleux, la voix de Cheslin Kolbe n’a pas la même tessiture lorsqu’il sollicite le barista de l’élégant café tokyoïte où il donne rendez-vous. Le silence, à peine rompu par une playlist des années 1980 légèrement surannée, y est d’or et trahit, en creux, le fossé culturel qui sépare ses deux pays « de cœur ». Là où son Cap natal est parfois turbulent mais plein de vie, la ville aux 37 millions d’habitants, elle, brille par son fourmillement organisé, déférente jusqu’à l’excès.
Alors que la nuit noire enveloppe les environs, l’ailier star (31 ans, 40 sélections) choisit un combo cappuccino-cookie qui fleure bon la gourmandise et la confidence. « Les Sungoliaths me rappellent énormément Toulouse, à la fois parce qu’ils sont un club très familial mais aussi parce qu’ils sont l’un des plus titrés de la ligue japonaise », retrace le francophile à propos de l’équipe qu’il avait rejointe à la…
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