© Shutterstock – Des policiers ont été pris pour cibles après avoir mis fin à un rodéo urbain dans le XXe arrondissement de Paris.
C’est une version moderne du jeu, aux conséquences parfois dramatiques, entre les gendarmes et les voleurs. Quand une personne se fait interpeller, il arrive que ses amis engagent des représailles contre la police. Le XXe arrondissement de Paris a connu ce genre de scènes, samedi 5 avril en début de soirée. Cela a commencé par un scooter aux trajectoires dangereuses. Les forces de l’ordre ont tenté de mettre fin à ce rodéo urbain pratiqué par un conducteur sans casque.
Le mis en cause a pu être arrêté et le deux-roues saisi, provoquant alors des jets de projectiles contre les fonctionnaires de police, rapporte Le Parisien. Une situation sensible qui a nécessité la demande de renforts. Des policiers de la Brav-M, intervenant à moto et spécialisés dans la gestion de manifestations, sont alors arrivés pour disperser les assaillants. Deux individus ont été placés en garde à vue.
Une grenade MP7 à polémique
La brigade mobile Brav-M aurait utilisé au moins six grenades lacrymogène MP7. Ce type d’engin nourrit régulièrement la polémique pour sa dangerosité dénoncée. Comme il y a deux ans lors des manifestations contre la réforme des retraites adoptée par l’article 49.3 de la Constitution en mars 2023.
À Paris, un homme avait reçu sur la tête une grenade lancée en cloche et à Valence (Drôme), un adolescent de 13 ans avait été blessé au visage, touché par un éclat ou une partie d’une grenade MP7.