« Aujourd’hui, ces étudiants doivent payer 2 850 euros pour une licence et plus de 3 900 euros pour un master, décrit Isabelle Marilier, présidente du réseau Universités sans frontières. Depuis 2024, les jeunes de 77 pays ne bénéficient plus que de 75% d’exonération. Dans certains pays, cela représente des frais quatre fois supérieurs au salaire médian et devient donc une entrave et une véritable discrimination sociale. »
Les frais d’inscription pas encore arrêtés pour la prochaine rentrée
Pour le collectif, l’attractivité d’Aix-Marseille Université (AMU) est de fait menacée. Les manifestants mettent en avant « les 3,4 milliards que coûtent l’accueil des étudiants étrangers mais aussi les plus de 5 milliards de retombées économiques qui découlent de leur venue (selon Campus France) ».
De son côté, AMU défend « une politique solidaire » et pointe « les 75% d’exonération, qui ne sont pas mises en place dans la plupart des grandes universités françaises ». L’institution dit également avoir « aligné ses tarifs a minima, selon des obligations ministérielles » et insiste sur le fait que « les frais d’inscription pour les étrangers lors de la prochaine rentrée universitaire ne sont pas encore arrêtés ».