Fin 2027, le CHU de Nantes vivra un grand chamboule-tout : au second semestre, le nouvel hôpital ouvrira sur l’île de Nantes.
7 500 personnels, sans compter les médecins, les internes (étudiants en médecine), changeront de lieu de travail et/ou parfois aussi de métier ou de service. Le site du centre-ville, (qui comprend Hôtel-dieu, pôle mère enfants, Jean-Monnet) fermera.
Quant à l’hôpital Laennec, il demeurera, mais son rôle est largement revu. Il n’y aura plus, à Saint-Herblain, au CHU, de blocs opératoires. Donc une bonne partie des 1 500 personnels actuels mettront le cap sur l’île de Nantes. Combien de personnels travailleront après le déménagement à Laennec ? La direction du CHU ne le dit pas encore. Mais on sait que le service court séjour de l’hôpital Bellier migrera à Laennec. Uniquement ce service ; « Bellier, à Nantes, spécialisé dans les soins aux personnes âgées, est maintenu », précise Philippe El Saïr, le directeur.
Dans ce grand chambardement, l’hôpital Saint-Jacques (Psychiatrie et médecine physique et de réadaptation), est le seul grand site du CHU à ne pas connaître de changement notable (1).
Qui dit nouvel hôpital, dit nouvelle organisation, avec des plateaux de 64 lits (en lieu et place des services actuels) sur l’île de Nantes.
« Il n’y aura pas de suppression d’emplois à l’entrée dans le nouvel hôpital, tient à rappeler Philippe El Saïr. La dynamique de création d’emplois engagée (plus de 128 personnels équivalents temps plein, par exemple, entre 2023 et 2024) va se poursuivre. »
Pour que ces changements se déroulent le mieux possible, l’hôpital va déployer un programme de d’accompagnement (individuel et par équipe) comprenant pêle-mêle « entretien exploratoire, soutiens de la part de conseiller de parcours professionnels, formation, stage, cours médicaux, nouvelles formations… »
(1)Tous sites confondus, le CHU de Nantes compte entre 12 000 et 13 000 collaborateurs, médecins, internes et externes compris.