Les deux tiers de l’eau du robinet consommée en Loire-Atlantique proviennent de la Loire qui compte parmi les grands fleuves européens envahis par les microplastiques. Dans la seule métropole nantaise, cela concerne 550 000 habitants.

À l’échelle de l’agglomération nazairienne, la part de l’eau distribuée qui a été prélevée dans le fleuve est de 27 % ; elle est de 17 % dans la région de La Baule. Partout ailleurs dans le département qui dépend d’Atlantic’eau, le pourcentage tourne autour de 70 %.

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Une série de traitements

« La ressource peut évoluer en fonction des contextes de la saison, des niveaux d’eau et du débit de la Loire », expliquait au mois de mars à Presse Océan Frédéric Gingue, responsable des installations eau potable chez Veolia pour le compte d’Atlantic’eau. « Chaque mètre cube d’eau pompée est soigneusement compté, précisait Jacques Praud, maire de La Roche-Blanche et vice-président d’Atlantic’eau. Nous versons une redevance pour chaque litre pompé dans la Loire. 

Avant d’être distribuée, l’eau de la Loire subit toute une série de traitements qui permettrait d’éliminer la grande majorité des microplastiques.