Par

Inès Cussac

Publié le

14 mai 2025 à 6h04

Les petits boulots ne manquent pas de bras. Mardi 13 mai 2025, le spécialiste des missions ponctuelles StaffMe présentait son baromètre des « petits jobs » de l’année 2024. En France et surtout en Île-de-France, le milieu de l’hôtellerie-restauration s’impose comme le leader du classement. Dans la région, parmi les dix compétences les plus recherchées par les entreprises, quatre sont liées à ce secteur. À l’échelle nationale, le ratio passe à trois. Mais d’après le baromètre, la flexibilité des postes passe avant le salaire.

Métiers de la pharmacie, maître d’hôtel…

À Paris et en petite couronne, l’hôtessariat est la deuxième mission la plus représentée des jobs effectués souvent en parallèle d’étude ou d’emplois trop peu rémunérés. Les postes d’équipier polyvalent de restauration, de préparateur de commandes et de service en salle arrivent respectivement aux sixième, huitième et neuvième positions. L’activité de manutentionnaire (15 euros/h) est la plus répandue en Île-de-France comme en France. Pourtant, elle n’est pas la plus rémunératrice.

Il faut compter en effet 28 euros pour un métier en pharmacie ou 27 euros pour un poste lié au développement web. Dans la suite du tableau des petits boulots les mieux rémunérés, celui de maître d’hôtel arrive à la troisième place avec un salaire de 20,5 euros, devant le rédacteur d’articles, vendeur ambulant et affréteur payés 20 euros. Les serveurs ou les préparateurs de commande sont en revanche en bas du classement avec moins de 12 euros.

  1. Métiers de la pharmacie (28,0 euros/h)
  2. Développement web (27,3 euros/h)
  3. Maître d’Hôtel H/F (20,5 euros/h)
  4. Rédaction d’articles (20,1 euros/h)
  5. Vente ambulante (20,0 euros/h)
  6. Affréteur (20,0 euros/h)
  7. Coordination d’évènements (18,4 euros/h)
  8. Graphisme (18,3 euros/h)
  9. Aide RH (18,0 euros/h)
  10. Aide comptable (17,8 euros/h)

La flexibilité avant le salaire

Ces missions sont bien rémunérées mais attirent pourtant peu de candidats. « Pour de nombreux travailleurs, la flexibilité est primordiale. Les missions courtes, fréquentes dans le secteur regroupant les cafés, hôtels et restaurants s’adaptent à leur emploi du temps, ce qui les rend très attractives malgré une rémunération moindre », indique dans un communiqué Jean-Baptiste Achard, cofondateur de StaffMe.

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La tendance a évolué ces cinq dernières années pour les entreprises à la recherche de candidats. Jusque-là, elles pouvaient miser sur une augmentation du taux horaire afin d’attirer les CV. Désormais, les missions les plus courtes sont les plus attractives. « Là où les travailleurs adaptaient auparavant leur quotidien à leur emploi, ils souhaitent désormais que leur emploi s’intègre à leur rythme de vie. La flexibilité n’est plus un avantage, c’est une condition de base », analyse Jean-Baptiste Achard.

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