Publié le 14 mai 2025 à 06:13. / Modifié le 14 mai 2025 à 06:36.
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C’est lui-même qui l’a dit. «He’s just tapping me along»: il me balade, me mène par le bout du nez, en bateau… Les traductions ont légèrement varié mais le fond reste le même: ce 26 avril, après avoir dénoncé les frappes de missiles sur des civils et rencontré Volodymyr Zelensky en marge de l’enterrement du pape François au Vatican, Donald Trump a pour la première fois mis en doute la volonté de son homologue russe de vouloir mettre fin à la guerre. Et admis que ce dernier le tournait peut-être en bourrique depuis le début de ce spectaculaire réchauffement des relations russo-américaines dont il se veut l’artisan.
Depuis, le nouvel occupant de la Maison-Blanche a néanmoins à plusieurs reprises réitéré sa confiance en Vladimir Poutine, même si ce dernier n’a toujours pas accepté la trêve de 30 jours qu’Américains et Ukrainiens ont posée sur la table comme condition préalable aux négociations de paix. Lundi, trois jours avant la rencontre directe entre Russes et Ukrainiens en Turquie proposée par le Kremlin, il a encore dit qu’il avait un «bon pressentiment» concernant les intentions de Vladimir Poutine. Et même fait miroiter la possibilité de se rendre à son tour à Istanbul. D’où tient-il cet optimisme quasi inébranlable sur la bonne foi de ses interlocuteurs russes?
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