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VIDÉO – L’équipage doit mener cinquante expériences scientifiques dans l’espace d’ici son retour sur Terre le 9 décembre, selon l’agence russe Roscosmos.

Un lancement salué par les quelque 2500 touristes – un record – présents. Un vaisseau Soyouz avec deux Russes et un Américain à bord a décollé mardi 8 avril depuis le cosmodrome de Baïkonour, loué par la Russie au Kazakhstan, pour emmener cet équipage vers la Station spatiale internationale (ISS).

Selon la retransmission télévisée de l’agence russe Roscosmos, le vaisseau repeint en l’honneur des 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale a décollé à 05H47 GMT (10H47 locales) depuis les steppes de cet immense pays d’Asie centrale. Quelques minutes plus tard, le vaisseau Soyouz MS-27 est entré en orbite. Il doit s’arrimer au segment russe de l’ISS à 09H04 GMT.

Le vaisseau transporte un équipage composé des cosmonautes russes Sergueï Ryjikov et Alexeï Zoubritskiy, ainsi que de l’astronaute de la Nasa Jonny KimIl. Ces derniers doivent mener cinquante expériences scientifiques dans l’espace d’ici leur retour sur Terre le 9 décembre, indique Roscosmos.

Des vaisseaux indispensables ?

L’espace est l’un des derniers domaines de coopération entre la Russie et les États-Unis, dont les relations sont au plus bas en raison du conflit en Ukraine. Bien que les deux pays aient repris contact récemment sous l’impulsion du président américain Donald Trump.

Si les pays occidentaux, plus globalement, ont mis fin à leur partenariat avec Roscosmos dans le cadre des sanctions contre la Russie, les vaisseaux Soyouz restent l’un des seuls moyens d’acheminer des équipages vers l’ISS.

La Russie veut à terme construire sa propre station orbitale pour remplacer l’ISS vieillissante et reprendre les missions vers la Lune. Pour arriver à ses fins, l’agence russe compte notamment trouver de nouveaux partenariats vers les pays d’Asie du Sud-Est, d’Afrique et du Moyen-Orient.