Figure de l’émission « Qui veut être mon associé ? » sur M6, Éric Larchevêque a réagi, mardi 13 mai, à la nouvelle tentative d’enlèvement en plein Paris visant des proches d’un patron de la cryptomonnaie.Le cofondateur de Ledger, dont l’associé a lui aussi été enlevé et séquestré fin janvier, a dénoncé « la violence » de « criminels qui n’ont plus aucune limite. »

« Nous avons tous le droit de vivre en paix. Et nous n’avons pas à nous excuser de réussir. » Connu pour sa participation dans l’émission « Qui veut être mon associé ? » sur M6, Éric Larchevêque a poussé un coup de gueule, mardi 13 mai, en réaction à la violente tentative d’enlèvement (nouvelle fenêtre) par des individus encagoulés, en plein jour, dans le XIe arrondissement de Paris, dont été victimes des proches d’un patron d’une société de cryptomonnaie.

« Depuis plusieurs mois, les affaires sordides d’enlèvements et de tentatives d’enlèvement se multiplient. En plein jour. En plein Paris. Sous les yeux de tous », a dénoncé sur le réseau social X (nouvelle fenêtre) le cofondateur de l’entreprise Ledger, spécialisée dans les cryptos, et dont l’associé, David Balland, a lui-même été enlevé et séquestré (nouvelle fenêtre) le 21 janvier dernier. 

Réussir en France, (…) c’est se coller une cible dans le dos

Éric Larchevêque, entrepreneur et investisseur

« Ces criminels n’ont plus aucune limite. Ni morale, ni peur. Même pas celle de la réclusion à perpétuité, tant l’impunité et le laxisme judiciaire sont devenus la norme. Aujourd’hui, réussir en France, que ce soit dans les crypto-actifs ou ailleurs, c’est se coller une cible dans le dos », a écrit l’entrepreneur multi-facettes de 51 ans. « Et que nous répond-on ? Qu’on aurait dû se faire discrets. Qu’on aurait dû se cacher. Qu’on l’a un peu cherché. (…) Cet argument est indigne. Il n’y a pas d’excuse à la violence. Jamais. »

« Combien d’entrepreneurs, combien de talents, réfléchissent sérieusement à quitter un pays qui ne protège plus les siens ? Combien sont déjà partis, en silence, par lassitude, par peur, par résignation ? », a interrogé Éric Larchevêque, en fustigeant un « modèle actuel à bout de souffle ». « Le laxisme judiciaire est un échec. L’idéologie de la réinsertion automatique, sans sanction forte, n’a produit que le chaos. »

Pour lui, « il est temps de revenir à des principes clairs » pour stopper ce phénomène inquiétant qui touche le secteur de la cryptomonnaie. Il a réclamé « une tolérance zéro pour les actes de violence », « une justice rapide, ferme et lisible », et « le droit à une vie paisible pour tous ». « Pas de promesses. Des actes. Pas d’effets d’annonce. Des résultats », a-t-il conclu.

Y.R.