Posted On 14 mai 2025
« La direction a balayé toutes nos revendications d’un revers de main. Nous avons reçu une réponse froide, méprisante, technocratique, sans engagement réel. Aucune avancée. Aucune considération » écrit le syndicat SUD des agents de la ville qui appelle FO et CGT à la grève en dénonçant une méthode qui « n’est pas du dialogue, c’est du mépris ».
Les mots sont durs, la révolte forte et l’ex Inspecteur du travail , Pierre Mériaux, Adjoint au Maire (Verts/LFI) qui a tant donné de leçons aux chefs d’entreprises durant toute sa carrière est totalement carbonisé. Une grève exceptionnelle de 3 jours a été déclenchée et les personnels ont même refusé de participer à « une « négociation » où tout est verrouillé à l’avance, où l’on nous convoque à 9h un lundi matin comme des exécutants «
Pierre Mériaux l’un des Adjoints les plus sectaires très proche du Grand Timonier Eric Piolle avec lequel il a eu la chance de faire du ski !
LES SALARIÉS PAS MIEUX TRAITÉS QUE LES GRENOBLOIS
Les employés municipaux ne sont pas mieux traités que les grenoblois. Ces élus qui pérorent à longueur de journée sur ce qu’il devrait en être des rapports sociaux, qui n’ont que le social et l’humain à la bouche, se comportent comme des patrons-voyous, dominateurs et méprisants.
JAMAIS LE CLIMAT SOCIAL N’A ÉTÉ AUSSI DÉGRADÉ
Jamais le climat social de la ville n’a été aussi dégradé que sous la municipalité Piolle. Jamais la ville n’a dépensé autant pour des procédures judiciaires contre des employés municipaux. Lundi prochain au Conseil Municipal , la municipalité s’attaque encore au pénal à un salarié , Hussein Bayram , pour des propos qu’il aurait tenu sur TikToK! Elle a désigné une avocate, Me Pauline Laborie pour le poursuivre. Une honte.
JAMAIS LES PROCÉDURES JUDICIAIRES N’ONT ÉTÉ AUSSI NOMBREUSES
Chaque année elle dépense 250 000 € de frais de procédures pour attaquer des salariés de la ville ou des grenoblois. Quand un salarié gagne en première instance, elle fait systématiquement Appel. Et pousse jusqu’au Conseil d’Etat quand elle perd en Appel! Une véritable folie procédurière qui témoigne d’un profond dérèglement et d’une volonté de puissance démesurée.
Au final elle doit régler des sommes considérables comme avec la dissolution de la régie RC2 pour pouvoir se séparer de deux salariés qui coutera au final près de 1 millions d’€ pour payer les indemnités comprenant l’obligation de les réintégrer sur 5 ans!
Piolle/Ruffin : une gestion détestable des rapports sociaux que les Rouge/Verts voudraient poursuivre
» LA DÉGRADATION ALARMANTE DES CONDITIONS DE TRAVAIL DANS LES ÉCOLES »
Les syndicats se mobilisent « pour dénoncer la dégradation alarmante de nos conditions de travail dans les écoles et accueils périscolaires. ATSEM, animateurices, directeurices d’ALP et d’APL A :nous sommes les premiers témoins d’un service public qui s’essouffle, faute de moyens humains, dereconnaissance statutaire et de considération. »
LES SYNDICATS DISENT » C’EST FAUX » à Pierre MÉRIAUX ( Verts/LFI)
C’est dans l’école que la situation est la plus grave. Ces personnels municipaux, auxiliaires de l’éducation nationale, sont les premiers sur le front scolaire. Avec une mauvaise foi habituelle et confondante, l’ex Inspecteur du Travail Mériaux répond aux communaux qu’il ne peut rien faire. La loi ne lui permet rien. « C’est faux » lui répondent les syndicats qui citent les décrets permettant à la ville d’agir . Qu’il s’agisse de la NBI ou de verser une prime équivalente à la prime Ségur. Autant de formules que d’autres municipalités ont mises en oeuvre.
« DES EMPLOIS DU TEMPS MORCELÉS, PRÉCAIRES »
Les ATSEM, ces agents des écoles exercent un métier essentiel mais il est » largement féminisé, en souffrance, et encore trop souvent invisibilisé » rappellent les syndicats. Et de citer des horaires de travail parcellisés, à des horaires qui contraignent parfois à venir à l’école trois fois dans la journée pour faire 4 h 15 de travail dans la journée!
« DES INÉGALITÉS DE TRAITEMENT »
« Ces emplois du temps morcelés, précaires, sans statut clair ni formation sont indignes d’un service public éducatif. Vous créez de la précarité institutionnalisée » insistent -ils. Dans la liste des dysfonctionnements figure l’inégalité de traitement et la non revalorisation des rémunérations alors que c’est possible via des biais existants. Christine Garnier, l’Adjointe ( Verts/Ades) chargée des écoles préfère dénoncer le » racisme d’Etat » (!) plutôt que de travailler concrètement à l’amélioration de la vie des familles. Toujours ce cynisme qui les caractérise.
les protestations contre les réductions de moyens des écoles ont émaillé le mandat: ici à Anthoard la suppression d’un agent de sécurité alors que des élèves ont ramené récemment un sachet de coke en allant à l’école !
LES FAMILLES ET LES ÉLÉVES EN SONT VICTIMES
Ce front social interne à la ville dont les familles et les élèves sont victimes démontre qu’aucun secteur n’échappe à la faillite de la gestion municipale. Cette semaine des familles voyaient partir leur enfant à l’école avec inquiétude ne sachant pas s’il serait accueilli.
CETTE FIN DE MANDAT AGONISANTE DE PLUS EN PLUS LONGUE
Pendant ce temps la municipalité se consacrait en disponibilité et en dépenses publiques à la pantalonnade de la » biennale des villes en transition » , bide déserté par les Grenoblois. Laurence Ruffin, la candidate de Piolle dissertait hors sol . Jamais peut être le fossé entre la com’ municipale et la réalité vécue par les salariés de la ville et les habitants n’aura été aussi profond. Les 11 mois qui restent à parcourir pour que ces mandats agonisants s’achèvent deviennent de plus en plus longs à supporter.