Ce mercredi 14 mai 2025, OIivier Marchal était l’invité de Thomas Isle dans son émission Culture Médias diffusée sur Europe 1. Un entretien pendant lequel le comédien est revenu sur son passé dans la police, se remémorant un souvenir douloureux d’une jeune fille qu’il a vu mourir sous ses yeux.
Olivier Marchal est dans l’actualité. Comédien et réalisateur de séries comme Braquo, mais aussi de films tels que 36 Quai des Orfèvres, il est actuellement sur scène pour un one-man-show qu’il joue ce mercredi soir au théâtre de L’Oeuvre, à Paris. Dans ce spectacle baptisé Au plus près de…, Olivier Marchal partage ses souvenirs de comédien et d’ancien policier. Invité dans Culture Médias sur Europe 1, il a livré son ressenti à quelques heures de monter sur scène. « Je suis un peu tendu parce que le public parisien est parfois un peu plus exigeant…. C’est pas péjoratif vis-à-vis de la Province. En Province, ils sont contents de nous voir, à Paris, ils sont un petit peu plus blasés, ils s’attendent vraiment à de l’excellence, il faut être en forme », a-t-il confié.
« Je n’oublierai jamais » : Olivier Marchal profondément marqué par la mort d’une jeune fille quand il était policier
Avant de se lancer dans la comédie, Olivier Marchal a été inspecteur de police. À 23 ans, il avait déjà vu « 100 cadavres« , comme il le révèle dans son spectacle. Face à Thomas Isle et à son équipe, il s’est souvenu d’une affaire qu’il l’a profondément marqué. « J‘ai un souvenir d’une fille qui avait pris 17 coups de couteaux, une métisse magnifique. Je suis arrivé, les pompiers étaient en train… Elle était allongée par terre avec le mec qui l’avait poignardée, c’était son mec, ils étaient défoncés et en fait, elle est morte devant moi. Elle m’a souri avant de partir. J’avais 27 ans et je n’oublierai jamais », a-t-il raconté.
« Ça fait un bien fou d’avoir des femmes dans la police »
Olivier Marchal a ensuite confié que la police n’était pas formé pour se remettre d’un tel traumatisme. Mais pour lui, le fait qu’il y ait aujourd’hui beaucoup de femmes dans le métier est quelque chose de très positif. « C’est une très bonne chose (…) En matière de gestion de crise, le chagrin des familles, nos chagrins à nous (…) Les femmes ont une fonction de maman (…) Ça fait un bien fou d’avoir des femmes dans la police« , a-t-il jugé.