DÉCRYPTAGE – Les Vingt-Sept menacent Vladimir Poutine de mesures « dévastatrices ». Mais s’ils ont maintenu la pression, ils n’ont encore reçu aucune proposition de la Commission pour aller plus loin.
Prendre la Russie à la « gorge » avec des sanctions « dévastatrices » : le ministre français des Affaires étrangères n’a pas mâché ses mots mercredi avant des pourparlers potentiellement décisifs jeudi à Istanbul sur la guerre en Ukraine.
La veille, le chancelier allemand, Friedrich Merz, et le président français avaient également promis des sanctions massives en cas de refus de Vladimir Poutine de saisir l’offre de cessez-le-feu de 30 jours ou en cas d’échec pur et simple des discussions.
En ligne de mire : les secteurs bancaire et énergétique. Et, ainsi que l’a évoqué Jean-Noël Barrot, une coopération extraterritoriale avec les États-Unis pour sanctionner les pays tiers achetant du pétrole à Moscou à hauteur de 500 % de droits de douane sur leurs importations, comme le projettent les sénateurs américains emmenés par Lindsay Graham. Des mesures qui viseraient directement l’Inde ou la Chine.
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