ANALYSE – La supposée bénédiction du « ticket gagnant », imaginé par Marine Le Pen elle-même en novembre 2022 en nommant d’avance Jordan Bardella à Matignon, est en train de se transformer en malédiction.

Marine Le Pen respire enfin. Ce jeudi 8 mai, elle est à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), son fief dont elle est députée, pour commémorer les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Une cérémonie presque intimiste, loin des jeux politiques parisiens, des dizaines de caméras et micros qui la suivent en permanence. Loin des tensions qui secouent le Rassemblement national (RN) aussi. Seules quelques dizaines d’habitants se sont déplacés jusqu’au monument aux morts, rue Saint-Martin, près du stade André-Limousin, et une église en brique rouge. Mais Marine Le Pen les connaît tous. Elle fait la bise, serre des paluches. Le sénateur RN du Pas-de-Calais, Christopher Szczurek, est là pour l’accueillir. Tout comme le maire d’Hénin-Beaumont, Steeve Briois, mariniste chimiquement pur. Bruno Bilde, ami de trente ans de la triple candidate à l’élection présidentielle, arrivera plus tard.

«Plus combative que jamais»

Mais la politique la rattrape toujours. Quelques journalistes sont là et l’interrogent sur un sondage récent…

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Le Figaro

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