« Une exposition qui parle de la terre, de la nature et crée deux sensations contradictoires : une sensation de douceur, de paix mais aussi une inquiétude », résume Sophie Lévy, directrice du Van, au sujet de l’exposition de Gloria Friedman qui, sorte de prologue au Voyage à Nantes, débute, ce vendredi 16 mai, à la Hab galerie. Et c’est bien ce que l’on ressent entre les sculptures de l’artiste allemande : ici Le regardeur, immense buste aux yeux d’ammonites, là ses silhouettes semblant avancer dans un entonnoir, sa fusée sur des arbres…
Installée en France depuis 1977, l’artiste travaille depuis les années 1980 sur la nature et sa dégradation. « Quand j’ai commencé à travailler sur le thème, comme les pluies acides, on m’a dit : “Ça n’a aucun intérêt, tout va bien”, raconte-t-elle. Ça a changé ! Cette exposition est une fiction qui exprime les inquiétudes que nous partageons maintenant. Où va-t-on avec cette terre ? »
Combien de terres faut-il à l’homme ? Du 16 mai au 28 septembre, à la Hab galerie, au hangar à bananes. Du mercredi au dimanche, de 13 h 30 à 19 h. Puis, du 28 juillet au 31 août, tous les jours, de 10 h à 19 h.