Ce jeudi 15 mai, M6 rediffuse un épisode de Cauchemar en cuisine. Dans ce numéro, Philippe Etchebest est venu en aide à Joanne, propriétaire du restaurant La Maison de l’Écurie, à Sallèles-d’Aude. Dix mois après la diffusion, que devient le restaurant ?
Le 4 juillet dernier, M6 diffusait un numéro inédit de Cauchemar en cuisine, l’émission dans laquelle le chef étoilé Philippe Etchebest vient en aide à des restaurateurs en difficulté. Dans cet épisode, il s’était rendu en Occitanie à Sallèles-d’Aude pour secourir Joanne, propriétaire de la Maison de l’Écurie. Dès son arrivée, le juré de Top Chef avait été choqué par l’état du restaurant : « Ça fait un peu dépotoir, tout est fait de bric et de broc ». Située au bord du Canal du Midi, cette guinguette dont l’emplacement était très beau était pourtant au bord de la faillite. Dix mois après la première diffusion, M6 propose ce jeudi 15 mai à 21h10 de revoir cet épisode.
« Le restaurant a été rempli après la diffusion » : Cauchemar en cuisine a apporté de la visibilité à Joanne
Joanne avait fait appel aux équipes de Cauchemar en cuisine pour avoir plus de « visibilité ». Un pari qui s’est avéré gagnant sur le court terme puisque, après la diffusion, le restaurant faisait salle comble. « Le restaurant a été rempli après la diffusion, ça a duré trois mois« , nous a confié la propriétaire de la Maison de l’Écurie, contactée le 14 mai. Côté cuisine, tout semblait au beau fixe. Sur Google, le restaurant avait la note de 4,4 étoiles sur 5. Les avis sur la plateforme étaient dithyrambiques : « Nous sommes venus ce midi et nous avons été agréablement surpris par la beauté du lieu et que dire de la cuisine qui est vraiment très bonne et recherchée », ou encore « Une vraie évolution que ce soit l’entrée, le plat et le dessert ainsi que le service, tout était au top, je dirais même exquis ! ».
Cauchemar en cuisine : la Maison de l’Écurie est à vendre dix mois après le passage de Philippe Etchebest
Malgré les avis positifs et le restaurant rempli durant la saison, Joanne a mis le restaurant en vente en octobre dernier. La mère célibataire a préféré avoir une source de revenu stable : « Quand on est mère de famille, c’est mieux d’avoir un salaire sûr à la fin du mois ». Une stabilité que le côté saisonnier de l’activité ne garantissait pas. De plus, elle pense que ses plats n’étaient pas adaptés à la clientèle : « J’ai une cuisine un peu particulière et je suis dans une région assez carnassière. Ça veut de la viande, ça veut de la pizza, ça veut des entrecôtes. » Aujourd’hui, elle est cuisinière dans un restaurant, allégée des responsabilités de patronne.